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L’HOMME ÉTERNEL
Mise à jour quand j’ai le temps et
l’envi, le temps ne manque qu'a ceux qui se fuient
Je suis Charlie 11
01 15
Désormais c’est à
croire que j’ai pris le rythme de n’écrire que tout les deux ans, et encore il
aura fallu que des « sales gosses » gauchisants se fassent tuer pour
avoir caricaturer des religieux.
Comme quoi ce dont je me tiens loin intellectuellement –les
gauchisants et les religieux- peut me toucher de près sentimentalement.
Alors vu que j’ai joints ce mouvement « je suis charlie » , je vais l’assumer
jusqu’au bout :
Un premier « je
suis charlie » comme tout le monde
, non pas que je me sente proche de leur idées ou que j’ai eu a partagé
dans un moment de ma vie leur vision ou leur façon de faire, mais juste pour exprimer
qu’ils n’avaient pas à mourir pour des caricatures, que même des sales gosses
gauchisants doivent pouvoir dessiner les caricatures qu’ils souhaitent. Je
plains tous ceux qui n’ont pas compris que ce « je suis charlie » est juste pour affirmer que je veux sans
crainte avoir le droit de dire, de caricaturer ce que je veux. Ils en avaient
le droit et pourtant ils en sont mort !
Mais peu à peu c’est dessiner en moi un second « je
suis charlie » , le charlie anti clérical. Cette pensée gravé sur des pierres
au fond de mon âme commençait a s’estomper, et il n’aura
pas fallu plus qu’une feuille de dessin qui se tâche de sang pour le révéler à
nouveau.
En effet il n’y qu’au nom de la religion qu’un homme en
tue dix en même temps que mille l’applaudissent : ça j’aurai pu le
partager avec charlie et personne aujourd’hui ne
vient attaquer les religions alors que c’est justement ce qui a causer leurs
morts
On nous parle de religion de paix d’amour, alors que je n’en
connais aucune,
Pour le judaïsme je connais les conquêtes militaires de
pays de Canaan et ces paroles de la torah : « L'Éternel parla ainsi à
Moïse "Parle aux enfants d'Israël
en ces termes : Comme vous allez passer le Jourdain pour atteindre le pays
de Canaan, quand vous aurez chassé
devant vous tous les habitants de ce pays, vous anéantirez tous leurs symboles,
et ruinerez tous leurs hauts-lieux. Vous
conquerrez ainsi le pays et vous vous y établirez ; car c'est à vous que
je le donne à titre de possession. Or, si vous ne dépossédez pas à votre profit
tous les habitants de ce pays, ceux que vous aurez épargnés seront comme des
épines dans vos yeux et comme des aiguillons à vos flancs : ils vous
harcèleront sur le territoire que vous occuperez ; et alors, ce que j'ai
résolu de leur faire, je le ferai à vous-mêmes." »
Pour la chrétienté je connais le dieu vengeur de l’ancien
testament et dans le nouveau « Au
reste, amenez ici mes ennemis, qui n'ont pas voulu que je régnasse sur eux, et
tuez-les en ma présence. » sans parler de œil pour œil et dent pour
dent, ou plus proche de nous Arnaud Amaury déclarant lors du sac de Béziers à des soldats qui lui demandaient comment distinguer les
bons fidèles des hérétiques : « Tuez-les tous ! Dieu reconnaîtra
les siens. »
Pour l’islam je ne connais qu’un prophète guerrier, ordonnant
dans le coran : le combat jusqu’à ce que la religion soit que l’islam et
de tuez les infidèles où que vous les trouviez.
Paix et amour sont aux religions ce que le Coca zéro est
au vrai coca, c'est-à-dire une adaptation au marché et il y’aura toujours des
puristes qui préféreront le gout de l’original.
la
je ne suis plus un charlie mais je me sens Charlie !
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La trace et les marques (décembre 2012)
Voilà plus de 10 ans que ces pages existent, voilà plus
de 2 ans que je n’ai rien écrit, et voilà donc comme écrit dans le sous titre
que je me fui ? Je m’échappe certainement à une part de moi-même pour
accueillir plus facilement les autres,
mon « intérieurté » diminue alors que
ce qui m’entoure s’enrichi a croire que ce ne peut être qu’une vase
communiquant, que notre âme à une mesure.
Alors comme le disait Jung, les plus belles conversations
sont parfois celle qui restent anonymes, les murs de séparation sont
devenus transparentes pour les autres, seul moi je les ressens.
La trace de ce
qu’on est, les marques de ce qu’on a traversé restent pour toujours encrés au
plus profond de l’être. J’ai appris que c’est ça prendre de l’âge, que
c’est cela qui nous vieillit : le
poids des innocences tuées que l’on porte en nous, car pour le reste je suis
toujours le même, l’envie, l’espoir et l’optimisme …
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J’ai souvent dit que ceux qui ne s’acceptaient pas tout
entier étaient contrefaits, je viens de trouver là-dessus une pensée
supplémentaire (Mars 2010)
C’est une grande
chose, de ne jouer qu’un seul personnage. Or, sauf le sage, personne ne le
fait ; nous tous, nous sommes multiformes. Souvent nous changeons de rôle,
et nous en prenons un contraire à celui que nous dépouillons. Impose-toi donc
de garder ta forme et de te conserver tel jusqu’à la fin. Fais qu’on
puisse au moins te reconnaître.
Comment dire mieux que, pour avoir une unité, il faut se
forcer, et qu’ainsi l’unité est le contraire de cette conformité à la nature.
Mais pour se créer il ne faut pas se laisser porter et pour se détruire il
suffit d’un instant d’inattention …
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Il faut voir la réalité pour pouvoir atteindre la liberté (novembre 2009)
Un autre jour passe et rien ne semble pareil, un nouvel ordre dans ma vie, je regarde le ciel et je sens si en vie
En regardant en moi, je vois un arc en ciel d’émotion, virevoltant dans un ciel ouvert.
Nous sommes tous les même dans le monde, on veut juste être aimé, qu’on soit perdu, avec nos cicatrices ou en attendant notre voie,
La sagesse et le courage sont mes coéquipiers pour traverser l’éternité
Je sais que parfois l’esprit est réticent à la vérité et que la joie se perd, on est plus en contact avec ces émotions jusqu'à en perde le chemin mais a chaque fois que je tombe, ma tête rebondi, je commence à croire que rien ne peut m’arrêter, je ressens qu’il n y’a pas de limite à ma liberté, que le ciel est ouvert et clair, que je serai la gagnant de toutes les peurs cachées, en étant juste vrai avec moi.
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L’amour de soi fait le bien des autres (Juin 2008)
Voici bien longtemps que je n’avais pas écrit sur ce site, cet ancêtre de blog que je laisse dans l’état, avec son fond bleu et sa mise en page désuet.
J’étais parti loin, loin de ce que je suis, loin de mon âme. Cette âme que je tiens au dessus de tout. Ne criez pas a l’égoïsme ni au manque de modestie, Deux millénaires de déni de soi et quelques dizaines d’années de collectivisme ont eu raison de beaucoup de pensées.
Je suis toujours curieux de tout, et dans mes rencontres, j’ai croisé des croyants, voilà pourquoi je suis parti loin de moi-même. Non pas que quelques évangélistes aient pu me convaincre que suis qu’un sous dieu, alors que tout mon dessein est de devenir un grand Homme, mais je les ai juste fréquenté et accepté qu’on me traite comme se traitent ces sous dieu.
Athée, mais avec le goût des autre, je me suis laissé traiter de la sorte par amour et pour comprendre. Il m’a fallut du temps pour concevoir que tout ces gens qui font un déni d’eux mêmes et qui placent l’imaginaire au dessus de leur importance ne peuvent être que néfaste.
Toute personne qui ne se respecte pas plus que quoi que ce soit, ne peut avoir un respect pour autrui.
La croyance est un déni de l’évidence car tout esprit aimant aller jusqu’au bout des choses doutera de sa foi et en un dieu le père, ce déni de soi entraîne un mal être de type schizophrénique, et comment respecter totalement l’âme des autres, l’esprit des autres si on lobotomise volontairement le sien ?
Être bien avec soi même devrait être une obligation légale avant de se mélanger avec autrui. Car le mal d’esprit est une peste mutante, contagieuse et difficile à chasser.
Alors croyants sauvez votre âme avant qu’il ne vous soit totalement dérobé, et aux autres intégristes et religieux que la peste ne reste qu’avec vous.
Amen
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La magie 2005 (en cours d’écriture…) inachevé
La magie c’est quelque chose de
plus fort que le reste. Assez fort d’être aimé. Quelque chose qui sait exister
longtemps. Sûr et calme, on reconnaît la magie tout de suite. Quand on la voit,
on ressent ce besoin de l’approcher et se désir de la conserver.
La magie ne peut être trouvée que
si il n’y a pas de besoin précis, ni aucun manque et par des être humains qui
ont l’esprit lucide et sans calcul. La magie demande un sentiment pur, la magie
doit être un luxe. La magie est aussi égoïste que l’amour. On a un certain
besoin pour l’autre parce que cet être humain nous rend plus heureux.
La magie prend en donnant. La magie peut avoir
de la passion mais cette passion ne devient jamais destructrice.
C’est une affection pleine
d’estime, pleine d’admiration. Avant tout la confiance, sans elle on a peur
d’être soi, d’être honnête. Pour créer cette magie il ne suffit pas d’être
honnête avec l’autre mais avant tout avec soi-même. La tendresse de la magie
est la plus belle.
Même le désir brut n’est plus
un désir brut. Pourtant il existe au débit. Pour aimer la bouche de quelqu’un
on a besoin de cet instinct d’animal. Il faut beaucoup de temps et encore plus
de patience pour arriver au but de cette magie. C’est la différance entre
l’amour magique et la passion destructrice : Le temps…
Le temps fatigue, on se
retrouve vide, un peu mort et parfois plein de regret. Pour la magie le temps
n’existe pas. Il apporte de plus en plus de bonheur. Un bonheur de plus en plus
profond. La magie veut être créer et vivre par
beaucoup d’heures heureuses. De tout cela naît la complicité et la plus belle
des amitiés.
La magie atteint son stade le
plus parfait si ni la distance ni les devoirs ne la troublent.
De se sentir proche l’un de
l’autre à tout moment, que la solitude involontaire et parfois triste n’existe
plus.
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Passion, je te connais et je te hais, va t’en (Juin 2005)
Une petite phrase de Baudelaire qui m’a toujours fait
réfléchir.
Je te connais et je te hais. Voilà une opinion claire.
Mais Baudelaire ajoute « va t’en ». C’est ce « va t’en »
qui m’a touché. Ce petit va t’en signifie que Baudelaire fait encore un geste
pour chasser la passion, un petit geste humain, dans lequel il y a de la
fureur, mais aussi de l’impuissance et du regret.
C’est que cette passion dont parle Baudelaire, ce n’est
pas l’amour.
Dans la passion, ce que l’on aime, ce n’est pas l’autre,
c’est l’image de soi, agrandie, magnifiée, que l’autre vous renvoie. Ce qu’on
aime, c’est une idée délirante de l’amour, l’idée que l’on peut atteindre, que
l’on va atteindre à un état surhumain. Une chose est de vouloir le bien de
l’autre. Cela, c’est l’amour. Une chose est de n’attendre son propre bien que
de l’autre. Et cela, c’est la passion. La passion, c’est l’état dans lequel on
ne se possède plus. On ne se possède plus, et en même temps on dévore celui à
cause de qui l’on ne se possède plus. On est détruit et on détruit. On ne voit
pas l’autre, parce que pour voir, il faut se tenir à distance. On l’invente et
on invente dans l’imaginaire ce qui n’existera pas de le
réel.
L’amour, au contraire, c’est la possession de soi. Ou
plutôt il faudrait dire que seul la possession de
soi-même permet l’amour.
Aimer les autres comme vous-même, cela signifie :
avant de vous mêler d’aimer un ou une autre, sachez vous aimer vous-même,
c'est-à-dire vous posséder vous-même. A partir du moment où vous savez vous
posséder, vous pouvez aimer un autre ; c'est-à-dire à le fortifier au lieu
de le détruire, l’aider à être véridique, à conquérir son bonheur.
Mais cela, c’est
beaucoup plus difficile que se laisser aller à la passion. La passion par
rapport à l’amour, c’est la fascination, ce n’est pas l’illumination.
Vous me direz qu’il faut l’avoir connue. C’est peut être
vrai. Mais quand on l’a connue, et donc quand on a connu la souffrance, on
commence à penser, qu’il faut peut être avoir tout connu dans sa vie, mais
qu’il suffit peut être juste de connaître le bonheur.
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La question (Mai 2005)
Il est une question que j’aime a poser a toutes personnes
qui se rapprochent de moi un instant, je leur demande si vous pouviez avoir un
pouvoir surnaturel lequel vous choisiriez, je ne prétends pas connaître une
personne a partir d’une réponse, mais je les renvois dans leurs rêves dans leur
profondeur, là ou souvent plus personne n’ose y parler. Notre société qui se
croit très évolué parce que délurée a oublié sur son chemin l’homme intérieur,
l’accomplissement personnel, le rêve intérieur. Peut être par peur de se
trouver vide on n’ose plus regarder en dedans, il est une autre excuse de ne
plus se regarder soi-même, c’est l’anti nombrilisme pour un abandon de soi au
profit de tous , mais encore faut il savoir ce que
l’on abandonne, on aura beau accumuler des jarres vides les uns près des autres
mais si on a pas prit le soin des remplir ce ne sera qu’une accumulation de
terre sèche.
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Contre la peur un seul remède : le courage (Janvier/Avril
2005)
Je veux retravailler comme voici 11 an.
Je sentais alors, derrière moi, une forte et grave poussée : c’était
l’amour de mon destin, une grande idée de tout, une force répandue dans le
monde et dans mon dos, rassemblée afin de me diriger vers un secret.
Il n’y a qu’une voie, pour la création, pour la santé et
le bonheur, c’est la pureté ; et si le vice demeure tout de même, moins
facile à réduire qu’on ne pourrait le croire, il doit être exorcisé de loin, à
fond, mais il ne faut pas le laisser nous investir par son ombre chaque
jour. On ne se détruit jamais que dans un moment d’inattention.
Espérance, travail. Et quel que soit le travail, on ne
travaille jamais assez. Je n’appel pas travail uniquement la besogne matériel
mais l’activité cérébral en général. Espérance : en alchimie, l’espérance
se fonde sur la certitude qu’il y a un but. Je n’aurais pas commencé si je n’avais pas cru que ce but existe et qu’il
est possible de l’atteindre
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Une pensée commune pour des pensées égoïstes
(juin/décembre 2004)
Je me méfie de l’idée que donne notre société à la liberté individuelle, pour reprendre une pensée de K.Gilbran : en vérité ce que vous appelez liberté devient votre chaîne, ses anneaux brillent au soleil jusqu'à vous éblouir et a faire perdre la vraie émotion de ce mot.
De la liberté individuelle à l’individualisme il n’y a qu’un pas, et la pente devient raide pour aller jusqu’à l’égoïsme
Les idées permissives de notre société font croire que le bonheur réside uniquement dans le fait de faire ce que l’on désir, faire ce que l’on a envie quand on en a envie est au bonheur ce que la restauration rapide est à la gastronomie, c'est-à-dire : pratique, sans véritable saveur, sans pensée et en abuser entraîne l’écœurement.
Je ne renie en rien le bonheur de goûter à l’instant présent, mais l’émotion en est en accentué lorsqu' il s’inscrit dans un élan de moyen pour arriver aux rêves que l’on souhaite.
Ceux qui croient que tout leur est du finissent avec
rien...
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J'ai cru des choses vraies parce que je ne croyais pas aux mensonges (Avril/Mai 2004)
Quand rien n'a de la valeur, même pas les paroles promises, la vie devient un tourment rempli de méprise.
Quand la raison voit la mystification, la froideur contente l’âme échaudée.
Je crois à la profondeur des choses et non aux gouffres de l’espoir sans fin.
Je veux mener ma vie au sommet du pic le plus haut en passant par les chemins les plus simples.
Par ces croyances, je suis peut être d'un autre temps, voir même d'un autre monde, j'ai l'impression de faire des visites dans celui la, j'aime a le visiter mais je ne peux pas y vivre, j'ai le droit de rêver à mon Monde et de vouloir le construire ...
Si rien n’est sacrifié rien n’est obtenu, était un des adages d’un de mes mentors. Comme le progrès qui avance par chaque génération, je chemine ces mots vers une autre pensée que si rien n’est choisi tout est perdu.
On peut voir la vie par des images, dernièrement j’ai mangé dans un restaurant japonais, plus précisément un suchi-bar , assis sur le tabouret les fondements de chacun ne changent pas, mais les plats comme la vie défilent devant les yeux, pour quelques raisons que ce soit certains vous attirent d’autres vous dégoûtent, et la il faut choisir :
Le téméraire stupide choisira ce qui le dégoûte et finira probablement le plat sans jamais se plaindre et sans jamais en profiter.
Le malingre regardera les plats passer devant lui, en rêvant au goût de chacun sans jamais oser choisir et passera sa vie à rêver à ce qu’elle aurait pu être, sans jamais avoir réussi à toucher le réel de ce qu’elle pouvait être.
La sage prendra ce qu’il lui semble bon, y goûtera en prenant garde que si il a été trompé par les apparences de ne pas terminer le plat au risque de finir intoxiqué, et saisira le prochain mets avec plus de connaissance de cette cuisine de la vie...
Ce site s'appel l'homme éternel ... je renaîtrai toujours de mes cendres, mes cendres de l'esprit, du coeur ou de la raison ...
Chaque matin que je me lève est le premier jour du reste
de ma vie...
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Qui s'arrête se trompe (Janvier/Mars 2004)
Voici que je reprend un titre d’il y a deux an à la même époque, celui de Janvier Février 2002, cet adage que je ne suivrais pas aveuglement à un autre sens aujourd’hui.
Pour ce retour je ne me vois pas discourir sur un fait de société ou d’actualité comme il est de coutume dans cette page d’accueil, mais juste exprimer un état d’âme d’un instant, je me sens prisonnier volontaire de la suffisance de ma vie , cette suffisance est un détachement un b à ba de toutes les philosophies , faire des choses contre lesquelles vous ne pouvez rien, qu’elles ne puissent le moins contre vous, fidèle à ces fondements, tous les jours je prie mon âme pour que m’épargne la douleur, mais je l’avoue jamais je ne ressentirai la peur.
Lorsque la couleur de l’existence fait peur, un épais brouillard s’enlise et plonge l’esprit dans l’ennui. La crainte inonde l’âme. Quand on perd ce pouvoir infini qui fait que les mots qu’on dit ne sont plus les notre, les yeux ne voient plus le reflet de la vie, l’utopie des rêves s’évanouis dans la cécité.
Il ne faut jamais fuir la réalité, car elle vous rattrape
toujours, on ne peut pas être un clandestin de la vie. Ou bien on finit jeté
à l’eau.
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Quand le climat des idées devient désertique, il faut faire pleuvoir des vérités premières. ça rafraîchit (Juillet/Août 2003)
Ça y est le temps est arriver ! L’homme n’a plus droit de mourir ! On a connu des sociétés ou l’homme n’avait pas le droit de parler, de penser , de protester mais jamais celui ou l’homme n’a plus le droit de mourir.
Voici des semaines que les mass médias crient aux vacanciers, restez à l’ombre ou vous serez immolés par le soleil de l’été. Et tout ça c’est la faute du gouvernement qui n’a pas su garantir une température maximale à son peuple assisté.
On nous parle de dix milles morts, on oublie souvent de nous dire qu’ils avaient plus de quatre vingt dix ans et que probablement, nous avons eus les morts de l’été et de l’automne en été. Je reconnais pour les familles attachées trois mois de vie en moins n’ont pas de prix…
Mais justement le vrais et le seul problème de cet événement n’est il pas que les familles se sont tellement désengagées que non seulement elles ne s’occupent pas elle-même du sort de leurs aînés et plus atroce elles ne s’en soucient pas une fois ceux la défunts, j’ai beaucoup moins entendu de titre sur le fait que les morts ne sont pas réclamés que sur le fait que l’état n’a pas su prévoir la chaleur !
Nous vivons dans une société qui se déresponsabilise, on
veut nous faire croire qu’il est plus grave que nos dirigeants ne soient pas
bon météorologue que nos habitant irresponsables.
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Manque t'on de temps ou de civilisation ? (Mai/Juin 2003)
J’entend dire à la télévision, dans les journaux , et dans la rue que nous ne disposerions pas suffisamment de temps libre, je reconnais que par les temps actuels, faire croire que la raison court les rues est un bruit que font courir les sots, mais tendons toujours l’oreille !
On nous parle de la pénibilité du travail, de son aménagement et de sa durée. C’est du concret. Mais il arrive que le concret ne soit pas l’essentiel. Et je me demande si l’on n’est pas resté très en dessous du sujet. Comment arranger le temps est une question sociale. Comment s’arranger avec le temps est une question morale et de vie intérieure. Qui l’évoque ? Qui en discute ? Ce n’est pas prévu.
Le malheur de notre époque si bavarde est l’épais silence sur tout ce qui touche au gouvernement intime de l’existence. On gave de mots l’homme collectif. Mais l’homme privé meurt de manque. Ainsi, comme toujours, les plus nobles intentions, quand elles prennent le chemin des mass-médias, tombent dans la statistique, la revendication, la démagogie et les maquis du social.
Je rêve d’une information courageuse. D’une information qui mettrait le nez des gens sur le réel . Elle serait impopulaire, bien entendu. Quelle Vertu ! C’est souvent le signe qu’on dit vrai. Le public tient aux idées reçues, surtout aux hypocrites.
J’ai entendu bien des propos sur la douleur de manquer de temps.
Dans ce précieux temps libre, combien d’hommes s’accomplissent ? combien déçoivent ? le plupart ne s’aperçoivent pas même qu’ils ont du temps. Le temps fuit ceux qui se fuient. Leur temps n’a aucune durée, parce qu’ils n’ont aucune densité.
Un marginal de la théologie écrivait au centre du
vécu : l’éternité n’est rien d’autre que l’entière possession de soi en un
seul et même instant.
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L' amour est capable, elle
aussi, de servir notre époque... (Mars/Avril 2003)
Pour certains, c'est l'intelligence
qui organise la vie; pour d'autres, l'amour est le secret de l'univers.
L'intelligence reconnaît aussi sa voie par le moyen de l'amour, les oeuvres de l'amour trouvent en l'intelligence un fondement solide.
Quand l'amour accompagne l'intelligence, il devient l'architecte d'un autre
univers!
Lève-toi, et dessine un monde
nouveau, unis l'amour à l'intelligence.
Quand la flamme s'affaiblit, les yeux
sont clairvoyants, mais le coeur peut mourir.
Les brûlures de la vie proviennent de
nos feux, mais notre oeuvre est de créer un nouvel
univers !
L'originalité est le fondement de la
création: la vie ne se réforme pas au moyen de l'imitation.
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Ne faiblissez donc pas, et ne faites
pas appel à la paix quand vous êtes les plus forts (Février 2003)
J’ai commencé ce site en disant que je
voulais écrire ici ce qui ne se lit pas ailleurs. Je voulais même me tenir a distance de l’actualité, mais la tentation est trop grande
pour y résister.
Sur les événements du moment, tout et
son contraire sont écrits, dites et analysés. Voir le plus absurde.
Il y a même plus de réponses que de questions, signe que les esprits
s’échauffent avant les brûlures de napalm.
Dans mon initiation, l’essentiel
de ce que j’ai appris, ce n’est pas de discourir, mais de savoir poser les
bonnes questions, le pourquoi est toujours plus grave que le parce que.
Dans la situation médiatique actuel,
le seul moyen de prendre ses distances et de ne pas être dominé par l’afflux
massif d’information, c’est de se poser les bonnes questions, parfois les plus
simples, ceux que Conan Doyle aurait fait poser par Sherlock Holmes
Remontons un peu dans le temps avant
le 11 septembre, et voyons :
Quel conflit était source de
terrorisme dans le monde ? (Les sources du mobile)
Pour le 11 septembre
Qui avait le plus de facilité a commettre des attentats aux usa ? (Les
alibis)
Apres le 11 septembre
A qui réellement profitera le
crime ? (Le mobile)
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Ce n’est pas parce qu’un sentiment
devient général qu’il est vrais (Janvier 2003)
La vérité commence toujours son chemin
suivi par une cohorte de voyous publics. Un jour , la
vérité jette un coup d'œil en arrière : les voyous ne sont plus là. Sauf que de
nos jours les voyous sont les journalistes et que le sentiment général est que
les journalistes ne se trompent jamais.
Cela fait maintenant plusieurs
semaines que les gros titres nous parlent d’enfant cloné ,
sans la moindre commencement d’une preuve. Il a suffit aux voyous de s’ entendre dire par des illuminés nous l’avons fait,
pour que les dévoyés dociles répète à tout va : ils l’ont
fait ! Non sans s’en émouvoir et condamné une dérive de la science.
Nous vivons dans l’époque de « l’entendu parler » ,
pour savoir il n’est plus nécessaire de connaître mais d’en avoir entendu
parler, et cela semble suffisant pour déclancher les
réactions de chercheur, savant, philosophe , président de la république et même
l'agitation du "petit gardien" que je suis.
Une agitation double
, en premier une exaspération habituelle contre les journalistes
racoleurs. En deuxième contre tous ces savants ,
chercheurs ou autres pantins qui osent crier : arrêtez la science avec des
bribes rabelaisien du passé : « science sans conscience n’est que
ruine de l’âme ».
Jamais dans l’histoire
, la science n’a pu être arrêté, et en aucun cas le progrès réalisé par
l’homme –et donc par sa conscience et son âme- ne s’est retourné définitivement
contre l’humanité.
Ah je sens venir les indignations , ceux qui pensent que le clonage entre de
mauvaise mains sera utilisé pour créer les petits disciples d’un insignifiant
gourou , si c’est le cas -ce que je ne crois pas un instant- prenez vous en à
vous-même pour avoir banni ces chercheurs des cercles officiels, car nul
n’arrête le progrès .
Il y a aussi ceux qui pensent que la
science s’est déjà retourné plusieurs fois contre l’humanité, et nous citerons
les bombes atomiques , qui ont certainement plus
contribués à mettre fin aux guerres par la peur de l’autre qu’a tuer. La bombe
atomique n’a été utilisée que par un peuple historiquement primitif
, ignorant, et depuis, ce progrès a produit beaucoup plus de Kilowatt
heure que de mégatonne.
Je ne suis pas pour le clonage en
particulier, je ne vois au nom de quoi j’aurai un avis particulier la
dessus, mais je suis contre toutes restrictions de l’évolution de la science.
Il n’y a que la peur et les certitudes qui arrêtent le progrès, et contre la
peur disait un homme que j’admire il n’y a qu’un seul remède : le courage.
Non nous ne finirons pas , nous aurons des difficultés mais nous les
surmonterons, contrairement à un autre sentiment qui devient général ,
l’humanité n’a jamais régressé , des peuplades , des civilisations ont connus
leur déchéance et en connaîtrons, mais les siècles ont toujours eut raison des
pessimistes. Ce qui est aussi puéril, c'est de se figurer qu'en se bandant les
yeux devant l'inconnu, on supprime l'inconnu.
Si vous abandonnez ces faits , prenez garde. Les charlatans s'y logeront, et les
imbéciles aussi. Pas de milieu : la science , ou
l'ignorance. Si la science ne veut pas de ces faits, l'ignorance les prendra.
Vous avez refusé d'agrandir l'esprit humain, vous augmentez la bêtise humaine.
De quel droit, d'ailleurs, dites-vous
à un fait : va t'en ?
De quel droit chassez
vous une connaissance ? De quel droit dites vous à la découverte : je ne
t'examinerai pas?
De quel droit raturez-vous une des données
du problème ?
L'alambic doit être intègre, le
creuset chauffe pour tout le monde. Un déni de savoir est un déni de justice.
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Premier anniversaire
(Novembre/décembre 2002)
L’important n’est pas de dire des
choses nouvelles, mais des choses justes et vraies.
Voila un an que je tiens ce site , comme tout parent je suis fier de ma création , et
comme toute création d'un an , il n'a rien fait d'extraordinaire !
Le progrès ne se contente pas d’aller
vite, il va en s’accélérant, en laissant de coté ceux qui ne peuvent le suivre , c’est une lois de la nature , l’homme invente
naturellement mais n’organise pas toujours naturellement.
Le sens de la spiritualité se perd au
profit de mensonge couvert d’idéologie, l’utopie l’emporte sur la raison et la
moralité s’évanouit.
Pour nourrir l'
esprit on se suffit de plus en plus de petite friandise , au lieu
de grand festin ou bien de préparation raffinée.
Je ne suis ni un grand chef , ni un petit gourou , mais juste un observateur qui
n'est pas inquiet. Non pas parce que j'ai confiance en la masse actuelle mais
juste que la nature et c'est a dire aussi le progrès
naturel de l'humanité finira par avoir raison aussi bien des tyrans que des
sots.
Pour les tyrans je compte sur la
progression tournante de la démographie et pour les sots j'ose espérer la
sélection naturelle.
Je vois déjà les aveugles prendre cela
pour du fascisme , mais le pouvoir comme le poisson
pourrit toujours par la tête . Rome a perdu son empire noyer dans la déchéance
de ses dirigeant , et la force de l'occident finira
par l' ignorance de son arrogance.
Se plaindre de ses excès alors
que d'autre meurent de l'insuffisance est un phénomène irrationnel, et l'irrationnel
finit toujours par se détruire.
La roue tourne et la seule question
est : "est ce que je serai la au prochaine tour ?"
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Le pays des espoirs envolés
(Août/Octobre 2002)
Mon ennemie restera toujours le temps , je ne me battrai pas contre parce que l’échec sera
certain.
Le jour le plus triste de ma vie est
celui ou j’ai réalisé que je n’existerai qu’une fois. Enfin j’ai compris que
tous les hommes naissent , tous les hommes meurent ,
mais peu vivent. Encore plus rare et donc merveilleux serait de surnager
dans plusieurs vies à la fois. A chaque pas de mon destin
,les mondes dans les quelles je vis sont plus nombreux , toutefois le
temps que je peux vouer à chacun devient de plus en plus bref . Pris dans le
vitesse de l’exécution , le seul moyen de trouver
encore mon chemin , est de m’élever au dessus de ces mondes , de me détacher de
moi même et de voir d’un seul regard la beauté de tous ce qui m’entoure.
J’aime voir la vie comme une grande fresque , les personnages à l’intérieur n’y voit pas la
beauté , seul ceux qui le contemple de loin peuvent s’émerveiller.
De cette fresque
, je crains une partie , je vies dans mes mondes pour éviter le pays des
espoirs envolées.
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Par une torche allumée, j'ai vu son
cœur brûler alors que sa lumière m'éclairait. (Mai/Juillet 2002)
Rien n'est plus précieux pour l'homme que
son ordre intérieur et pour cela je revendique le droit de me tenir à
distance.
La plus haute affaire étant de se
gouverner soi-même. Non par égoïsme , mais par respect
, en mettant de l'ordre en nous , nous décourageons le désordre dans les autres
esprits.
Au soir de sa vie Marc Aurèle écrivait
: Aujourd'hui, je me suis libéré de mes dernières chaîne,
qui n'étaient pas extérieures mais intérieurs : c'étaient mes opinions.
Sénèque faisait dire à Lucilius :
Voici ce qu'il vous faut faire, désengagez-vous, rendez vous à vous-même.
Soljenitsyne à Vasoniev
: il y a quelque chose de plus important et de plus fondamental que l'ordre
social. Il n'y a rien , mais rien , qui soit plus
précieux pour l'homme que son ordre intérieur. Pas même le bien des générations
futures.
Je suis de ce monde. Mais une part de
moi n'appartient pas au siècle, à la société. Elle n'appartient ni à ma
famille, ni à mes amis. Elle n'adhère ni à mes amours, ni à mes joies, ni à mes
désirs, ni à mes satisfactions, ni à mes rires, ni à mes larmes. Ma part la
plus profonde est hors tout, hiératique , il y a de
l'infini et de l'éternel en elle.
Au-dessus des malheurs comme des
bonheurs, je tiens le cœur pour rien , sans
l'intelligence. Cette intelligence qui ne s'exprime réellement que lorsque elle
prend son recul ,qu'elle s'observe et qu'enfin elle se
comprend. L'intelligence impersonnelle et souveraine, qui donne, au delà
de tout, son assentiment à la vie.
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Motivations (Mars/Avril 2002)
C'est une si grande banalité de dire que la
culture s'abandonne à la sous-culture médiatique qu'on croit cette banalité
moins chargée de vérité pénible qu'elle ne l'est. Le pire serait de se laisser
aller à cet avilissement idéologique ambiante. On vit
dans une époque de nivellement par le bas. Tout
ambition individuelle ou volonté d’action est jugée comme une insulte à la
masse qui ne pourra la suivre. L’éveil spirituel par une quête personnelle est
aperçu comme un acte religieux fanatique ou sectaire, tant qu’elle n’est pas
clôturée par une conception environnante.
La
pensée de l’homme ne doit pas être générée par la masse ,mais
par son cheminement culturel.
J’ai
un mot pour notre époque : le néo-trotskisme. Alors que nous nous
inquiétions d’une occupation communiste soviétique il y a encore quinze ans,
nous nous somme petit à petit installé dans un totalitarisme égalitaire :
Ne travaillez pas plus de trente cinq heures, ou vous empêcherez ceux qui
veulent plus de loisir de ne pas avoir votre niveau social .
N’exposez pas votre réussite , ou vous attiserez la
convoitise génératrice d’insécurité. Et je vois venir le moment ou on nous fera
comprendre de façon indélicat : n'exprimez pas votre savoir ou votre culture , ou les ahuris vous assailliront.
Rien d’original dans tout cela ,HG
Wells avait écrit : Les prochaines révolutions se feront moins contre les
riches que contre les capables. Ce n’est pas une révolution qui a eut lieu du
jour au lendemain , mais plus sournoisement avec
toujours le "bon sentiment du cœur" et "la bonne
parole" perfides de son coté.
Toute
pensée contraire a cette vue égalitaire est considérée comme réactionnaire , je ne me sens pas comme un réactionnaire ,
mais comme un résistant à la misère intellectuelle.
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Qui s'arrête se trompe
(Janvier/Février 2002)
Voilà donc quelques semaines que ce
site est crée. Trop court pour un bilan
, suffisamment long pour cogiter sur la satisfaction que j’en prend.
Le bonheur est généralement soit nostalgique , soit attendu. Le plus difficile étant de
découvrir le bien être du présent.
Comme tout les optimistes , j’aime
bien parler du bon vieux temps , échafauder de nouveau projet , me
projeter dans l’avenir ou le passé, mais l'essentiel étant de savourer
l'instant présent. A vouloir exister trop intensément ,
il ne faut pas vivre trop hâtivement.
Je suis persuadé que les gens
passionnés sont intéressants et quelque soit la passion plus elle est soutenue
plus elle est séduisante.
En ces quelques semaines
, ce site a eu très peu de visite , et ici le terme « peu »
tient un sens exagéré, il prend le peu de temps libre qui me reste , mais
il me procure un prompt bien être stimulant.
Donc je développerai encore le contenu , en négligeant le graphisme , le référencement
et les temps perdus.
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l'initiative du commencement
(novembre/décembre 2001)
Je navigue sur le net depuis longtemps , j'ai presque toujours trouvé ce que je cherchais
en moins de dix clicks, mais je reste toujours sur ma faim dès lors que
je m'oriente vers les écrits , certains courants de pensés et des grands
penseurs, certain sociétés élitaires et des élites, ne voyez ici rien de
sectaire mais les esprits sont comme les parachutes : ils ne fonctionnent
que lorsqu'ils sont ouverts. Tout mon dessein est de provoquer une ouverture
maxima. J'espère écrire ici ce qui ne se lit pas ailleurs.
Je crois que dans ma vie je pourrais écouter toutes les musiques que j'aime, je
crois que dans ma vie je pourrais voir tout les films que je veux , je pense
même avoir fait ma vie de façon a pouvoir faire tout ce que je veux , mais je
ne pourrais jamais avoir le temps de lire tout les livres qu'il faut pour
acquérir le savoir nécessaire.
Je sais à vingt sept ans que je ne lirai pas tout les livres qui me font envies , voila cet obsession qu'a déclenché la lecture en
moi. Obsession bénigne qui ne gâche en rien ma vie et même ,
je me trouve déposé dans un monde tout aussi merveilleux, souple et vaste , que
celui du physicien, de l'astronome ou du mathématicien. Il y a continuité.
C'est un bonheur. L'homme, son passé, son avenir, tout cela aussi cache de
l'invisible complexe, parle d'infini, chante la musique des sphères. Ceux qui
étouffent, s'ennuient , se désespèrent , au sein de
tant d'étrangetés sublimes et d'énigmes rayonnantes, que leur chœur est
ignorant, que leur intelligence manque d'amour ! Comme le disait un héros
de Claudel : le monde est si beau, qu'il faudrait poster ici quelqu'un qui soit
capable de ne pas dormir.
Ici vous ne trouverez pas un roman, quoique l'intention en soit romanesque, pas
de science-fiction, quoiqu'on y côtoie des mythes qui alimentent le genre, pas
une contribution scientifique, ni le véhicule d'un enseignement inconnu, ni un
témoignage, un documentaire ou une affabulation. Mais juste des idées, des
pensées, lancées par des citations dans un premier temps, et j'espère,
développé plus tard.
D'avance excusez mes
fautes d'orthographe et de syntaxe.